![]() | Un glissement de terrain correspond à un déplacement généralement lent (de quelques millimètres par an à quelques mètres par jour) sur une pente, le long d’une surface de rupture dite surface de cisaillement, d’une masse de terrain cohérente, de volume et d’épaisseur variables : quelques mètres cubes dans le cas du simple glissement de talus ponctuel à quelques millions de mètres cubes dans le cas d'un mouvement de grande ampleur pouvant concerner l'ensemble d'un versant. |
Trois types de glissement sont distingués en fonction de la géométrie de la surface de rupture :
Indices caractéristiques d’activité d’un glissement : niche d’arrachement, fissures, bourrelets, arbres basculés, zone de rétention d’eau, fissuration des bâtiments, déformation des routes, etc.
Selon le contexte ces phénomènes peuvent être plus dommageables que le glissement de terrain dont ils résultent.
Lorsque les forces s’exerçant sur une pente (forces motrices) dépassent la résistance des matériaux constitutifs de cette pente (forces résistantes), celle-ci subit une rupture et un glissement de terrain se produit. La rupture de l’équilibre a pour origine soit l’augmentation des forces déstabilisantes, liées à la gravité, soit la diminution des forces résistantes (ou stabilisantes).
À l’échelle régionale, les principales formations concernées sont toutes les formations meubles du Quaternaire, peu consolidées sujettes aux glissements superficiels, et les formations à dominante marneuse du Secondaire. Les Terres noires (Jurassique) et les moraines (formation glaciaire) notamment peuvent donner naissance à des glissement - coulées de grande ampleur. C’est le cas dans les départements alpins, où le relief est favorable à l’apparition de ce phénomène.
Pour aller plus loin
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