Le risque se définit comme la rencontre entre un aléa et un enjeu vulnérable. L’aléa correspond à la probabilité pour un lieu d’être exposé à un événement donné. La vulnérabilité des enjeux exprime la gravité des effets et des conséquences en cas d'événement.
Actuellement, les connaissances scientifiques et les développements méthodologiques ne sont pas suffisants pour quantifier objectivement la vulnérabilité des enjeux aux mouvements de terrain. L’évaluation du risque mouvements de terrain se résume alors, dans la majorité des cas, à la superposition de l’aléa et des enjeux identifiés en un lieu donné (voir l'article sur les axes d'étude sur l'évaluation du risque). Le risque est qualifié (nul, faible, moyen, fort) mais non quantifié (niveaux de dommages). |
Pour les mouvements de terrain, l'évaluation de l'endommagement est difficile car d'une part, les interactions mouvements de terrain / éléments exposés sont complexes et souvent de type “tout ou rien". D'autre part, la notion d'intensité de l'aléa n'est pas encore clairement définie. Il n’existe pas une définition unique de l’intensité.
La détermination des dysfonctionnements quant à elle est indépendante du phénomène pris en compte. Ainsi les travaux et méthodes développés pour les inondations et les séismes peuvent être repris.