Un barrage est de manière générale un ouvrage artificiel, établi en travers du lit d’un cours d’eau et retenant de l’eau. D'autres barrages permettent de stocker de l'eau en captant les eaux de ruissellement, ou par pompage. On parle alors de retenues collinaires.
Les barrages ont plusieurs fonctions, qui peuvent s’associer : la régulation de cours d’eau (écrêteurs de crue, maintien de niveau minimum des eaux en période de sécheresse), l’irrigation des cultures, l’alimentation en eau des villes, la production d’énergie électrique, la retenue de rejets de mines ou de chantiers, le tourisme et les loisirs, la lutte contre les incendies...
On distingue deux types de barrages selon la nature des matériaux qui les composent : remblais de terre et d'enrochements avec profil triangulaire, barrages en maçonnerie ou en béton de type poids ou de type voûte (courbure convexe).
Un barrage n’est pas inerte. Il vit, travaille et vieillit en fonction des efforts auxquels il est soumis. Le risque majeur lié à la présence d’un barrage est la rupture, entraînant l'inondation de la vallée en aval. Il s'agit cependant d'une catastrophe exceptionnelle en Europe (6 cas recensés depuis 1950).
En 2007, les barrages ont été classés selon 4 classes (de A à D) en fonction de leur hauteur et du volume de leur retenue. Chaque classe requiert un niveau de surveillance de la part du propriétaire du barrage et définit une périodicité d'inspection de la part de la DREAL, Service Prévention des Risques, Unité Contrôle des ouvrages hydrauliques.
La destruction partielle ou totale d’un barrage peut être due à différentes causes :
Le type de rupture dépend des caractéristiques propres du barrage. Ainsi, elle peut être :
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