Lorsqu'un territoire est exposé à un aléa naturel ou à un risque industriel, le premier comportement à adopter consiste à aménager son territoire de manière résiliente: choisir les lieux d'implantation des enjeux les moins exposés aux phénomènes et adopter des dispositions constructives adaptées. Les plans de préventions des risques participent à la concrétisation de ce comportement adapté.
En outre, dans la vie quotidienne, lorsqu'un phénomène se déclare, des bons comportements sont à adopter pour assurer sa propre sécurité et celles de ses concitoyens. Ces bons comportements sont l'objet du présent article et sont présentés sur le portail des Risques du Gouvernement :
Quelque soit le risque, il convient de suivre les consignes des autorités.
Que faire quand j'arrive dans un territoire pour connaître son exposition aux risques majeurs ?
Je consulte le site internet de georisques ou la rubrique "mes risques" de l'ORRM PACA, le dossier départemental des risques majeurs (DDRM) ou le dosssier d'information communal (DICRIM) pour connaître les risques auxquels je peux être exposés. Une fois les risques identifiés, je me renseigne sur le site internet du gouvernement (ci-après) pour connaître les gestes à adopter et je me familiarise avec les dispositifs de vigilance.
Dans mon lieu d'habitation, je réalise mon plan familial de sauvegarde (PFMS) pour pouvoir faire face aux conséquences d'un évènement sur le court terme.
Que faire face au risque d'inondations ?
Un français sur cinq en moyenne est potentiellement exposé au risque d’inondation par débordement de cours d’eau, crue torrentielle, ruissellement ou submersion marine. Il est donc nécessaire pour chaque citoyen d’être averti des risques encourus et des gestes à adopter pour se protéger et protéger ses proches.
⇒ Pour aller plus loin :
Que faire face au risque incendie de forêt ?
Si ces gestes de prévention s’appliquent essentiellement en été, période à fort risque, la prévention des incendies doit se faire tout au long de l’année, avec notamment :
- le débroussaillage de son habitation : un terrain débroussaillé permet au feu de passer sans provoquer de grands dommages et facilite le travail des sapeurs- pompiers ;
- la préparation de sa maison : la conception d’un bâtiment, de par ses aménagements et son entretien, permet de le rendre moins vulnérable à l’incendie (avec des matériaux durables et étanches, le nettoyage des toitures et gouttières, l’éloignement - au moins 10 mètres - des matériaux dangereux et inflammables).
⇒ Pour aller plus loin :
Que faire face au risque sismique ?
L’analyse de toutes les catastrophes observées dans le monde confirme qu’une sensibilisation et une bonne information de la population sur le risque sismique et les précautions à prendre permettent de réduire sensiblement le nombre de victimes et l’ampleur des dégâts. Cette action est d’autant plus importante que la faible occurrence des séismes dans notre région ne permet pas d’imprégner les mémoires.
Chacun est concerné par le risque sismique; il est de son droit et de son devoir de s’informer sur les dangers encourus sur ses lieux de vie. Chacun doit prendre en compte les règles parasismiques pour construire ou renforcer son habitation afin de protéger sa vie et celle de sa famille.
⇒ Pour aller plus loin :
Que faire face à un mouvement de terrain ?
En matière de mouvements de terrain, la meilleure prévention consiste à ne pas s’exposer au phénomène. Pour cela, il est nécessaire de maîtriser l’aménagement du territoire, en évitant d’augmenter les risques dans les zones sensibles et en diminuant la vulnérabilité des zones déjà urbanisées.
Cette démarche repose sur une étude approfondie du risque, sur la surveillance et la prévision des phénomènes, sur l’information de la population de l’existence de ce risque et des contraintes et servitudes qu’il entraîne pour les communes qui en sont dotées, c’est notamment l’objet des Plans de Prévention des Risques Naturels Prévisibles (PPRN).
En présence de cavités souterraines ou d’effondrements susceptibles de porter atteinte aux personnes ou aux biens (article L. 563-6 du code de l’environnement), le maire doit en dresser la carte et l’inclure dans le DICRIM.
⇒ Pour aller plus loin :
Que faire face au risque avalanche ?
En cas de survenance d'une avalanche , il convient avant toute chose de chercher par tous les moyens à se mettre à l'abri, d'écouter les consignes des autorités avec une radio à piles ou dynamo et d'attendre l'arrivée des secours.
Des équipements de protection sont vivement recommandés pour les randonneurs et skieurs dont en particulier le DVA (arva est une marque de dva détecteur de Victimes d’Avalanches) dont la fonction d'émetteur-récepteur permet de détecter des victimes ensevelies sous la neige. Il doit être utilisé avec une sonde (pour localiser les personnes enfouies) et avec une pelle (pour les dégager).
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Que faire en cas de rupture de barrage ?
L'alerte au population liée à un incident survenu sur un barrage se manifeste par le bruit d'une corne de brume en cas d'évènement majeur voire de rupture de l'ouvrage.
Pour les zones de proximité immédiate, l'exploitant déclenche un signal spécifique par sirènes. Ce signal émet des séquences d’une durée minimum de 2 minutes composées d’émissions sonores de 2 secondes séparées d’interruptions de 3 secondes.
(cf. https://www.sdis31.fr/lalarme-de-barrage)
Pour les zones situées plus en aval, des messages sont radiodiffusés via les outils de communication par le Préfet en tant que Directeur des Opérations de Secours. Le dispositif ORSEC via le PPI et le Plan Rouge peut être activé au niveau départemental quant au maire il doit déclencher son PCS pour alerter et protéger ses concitoyens.
⇒ Pour aller plus loin :
Que faire en cas d'accidents industriels ?
En cas de danger ou de menace grave, la population riveraine serait alertée par les sirènes dont les exploitants des sites « SEVESO » ont eu l’obligation d’équiper leurs établissements. Ces sirènes reproduisent le son (montant et descendant durant trois fois 1 minute 41 secondes) du signal national d’alerte.
Dès l’audition de ce signal d’alerte, vous devez impérativement vous mettre à l’abri et écouter votre radio de proximité qui vous renseigne sur la nature de l’accident et le cas échéant, les consignes complémentaires de sauvegarde à appliquer.
⇒ Pour aller plus loin :
Que faire en cas d'accidents liés au transport de matières dangereuses ?
Le risque transport de matières dangereuses (TMD) est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces matières par voie routière, ferroviaire, fluviale ou canalisation. Il est à noter que le risque lié aux canalisations est un risque fixe (à rapprocher des risques liés aux installations classées) alors que celui lié aux transports modaux (routiers, ferroviaires et fluviaux) est un risque mobile par nature et couvert par un régime réglementaire totalement différent.
⇒ Pour aller plus loin :
Autres bons comportements
Des consignes particulières existent pour les phénomènes climatiques suivants :
- Avalanches en montagne ;
- Foudre et orage ;
- Vents violents et tempêtes ;
- Grand froid ;
- Canicule.
Pour les connaître, nous vous invitons à cliquer sur le lien :