Les accidents technologiques ayant pour cause un aléa naturel restent somme toute assez rares, mais leurs conséquences peuvent être assez catastrophiques. En effet, ils représentent, suivant les bases de données accidentologies consultées (ARIA, MARS, FACTS, MHIDAS, US NRC) entre 2 et 7% du total des accidents. Ces interactions entre aléa naturel et sites industriels aboutissant à un accident technologique et notamment des rejets de substances dangereuses, sont souvent caractérisés sous le terme d’accidents « NaTech ».
Les mesures de sécurité, prises notamment à partir de l’étude de danger, sont conçues pour prévenir les accidents technologiques dans les installations industrielles, mais ne sont généralement pas faites pour prendre en compte les rejets de substances dangereuses déclenchés et simultanés aux catastrophes naturelles. De plus, il y a très peu de textes ou dispositifs réglementaires qui associent la gestion technique et organisationnelle des deux risques couplés et qui régissent la performance de mesures non-structurelles et des interventions d’urgence pendant une catastrophe naturelle.
Le retour à la « normale » suivant un accident NaTech est, quant à lui, beaucoup plus difficile que dans le cas d’un accident technologique classique, étant donné que les conditions économiques et sociales de l’installation industrielle et de son entourage peuvent être gravement altérées suite à la catastrophe naturelle.
Jeudi 15 décembre 2016 à 9h30 le CYPRES organise au siège à la Pagode, Route de la Vierge 13500 MARTIGUES un petit déjeuner consacré à cette thématique avec comme Intervenants :
- Éric Piatyszek de l'École des Mines de Saint-Etienne
- Ghislaine Verrhiest-Leblanc et Fabienne Fournier-Béraud de la DREAL PACA
Attention le nombre de places étant limité, merci de bien vouloir vous inscrire auprès d’Elodie PAYA – documentation@cypres.org ou 04 42 52 58 89