Trois vigies ont été mises en place durant la journée du grand chassé-croisé des vacances d’hiver pour surveiller le glissement de terrain en cours dans le Queyras, au Pas de l’Ours entre Aiguilles et Abriès.
Le président du conseil départemental des Hautes-Alpes, Jean-Marie Bernard, est venu rencontrer la population pour donner des informations concernant le glissement de terrain du Pas de l’Ours entre Aiguilles et Abriès.
L'instance régionale refuserait de cofinancer les travaux nécessaires du Pas de l'Ours, sur la départementale 947 dans le Queyras. Un axe routier qui subit un glissement de terrain, 9 millions de mètre cube de roches sont susceptibles de se transformer en coulée.
Dans le Queyras, le Département veut s’engager pour une route d’accès au Haut Guil, sur la rive face au Pas de l’Ours dès la fin de l’année, sous réserve de ne pas rencontrer d’obstacles administratifs
Une météo qui a contraint plusieurs stations de ski à tourner au ralenti, voire même à fermer une grande partie de leur domaine. Vars et Risoul, Puy-Saint-Vincent ou encore les stations champsaurines, pour ne citer qu’elles. Les axes routiers ont été eux aussi impactés, en raison des congères formées sur la chaussée. La route départementale 902, entre le Refuge Napoléon et le col de Vars a été coupée toute la journée, tout comme la D1091, fermée depuis la veille au soir, entre Villar-d’Arêne et Pont de l’Alpe
Ce vendredi 5 janvier, vers 9 h 30, la RD 9 a dû être coupée entre Embrun et Puy-Sanières à cause de coulées de boue. Phénomène plutôt fréquent dans cette zone dite des “Terres noires”. La route, depuis Embrun, est interdite à la circulation après la bifurcation vers le Petit puy. Si les services techniques du Département évacuent l’éboulement, l’ouverture de l’axe n’est prévue que ce lundi soir
Une partie de la ville d’Embrun touchée par des glissements de terrain. Il s’agit du versant de la Belotte. L’apparition d’un ensemble de désordres affectant principalement des constructions s’est fait jour sur le versant dominant depuis le début de l’année 2016. Un conseil municipal extraordinaire s’est d’ailleurs tenu afin d’acter le dépôt de dossier de catastrophe naturelle, et envisager des investigations pour mieux comprendre ce phénomène.
Les habitants de Névache ont l'habitude de cette situation. Pourtant, les chutes de neige de cette ampleur - un peu moins d'1 m 50 en deux jours - se font plus rares ces dernières années. "Ça fait douze ans que je vis sur la commune, je n'ai jamais vu une telle chute en si peu de temps", lance Philippe Poiré, un habitant de Névache travaillant pour le ministère de l'Environnement.