La construction d’une nouvelle route face au Pas de l’Ours avait déjà amené son lot de débats. Certains estimant qu’un tunnel serait préférable pour remplacer la portion de la RD 947 rendue impraticable par le glissement de terrain. Le choix a été tranché en début d’année : une nouvelle route va être aménagée par le Département en lieu et place de la piste de secours.
Lors du dernier comité syndical du Parc naturel régional du Queyras, Pascal Diot, l’un des agents du RTM (service de restauration des terrains de montagne de l’ONF), est venu présenter les dernières évolutions du glissement du Pas de l’Ours aux membres du comité syndical et aux habitants qui étaient présents. L’assemblée a ainsi pu apprendre que ce glissement est aujourd’hui l’un des plus surveillés de France et qu’il se comporte de manière atypique.
Pas contents, mais alors pas contents du tout, ces agriculteurs queyrassins. Le père et le fils Tonda bloquent depuis la fin de matinée la mairie d’Aiguilles dans la Queyras. A l’origine de ce coup de colère, le glissement de terrain du “Pas de l’Ours” qui leur posent de gros problèmes pour monter leurs bêtes en alpage. Et de dénoncer la “trumpisation” de leur vallée et le génocide des derniers paysans.
À la suite de l’arrêté ministériel du 26 mars 2018, paru ce mercredi, l’état de catastrophe naturelle a été avéré pour la commune de Saint-Jacques-en-Valgodemard en raison des inondations et coulées de boue datant du 8 août 2017. Les individus touchés par la catastrophe ont jusqu’à 10 jours à partir de la communication de l’arrêté pour déclarer le sinistre à leur assureur.
Ces derniers jours, le glissement du Pas de l’Ours avance de 20 à 30 centimètres quotidiennement, sur la partie basse du compartiment est, plus d’un mètre sur la partie médiane et la partie haute. Le mur de soutènement s’est effondré sur plus de 100 mètres de longueur. La RD 947 est condamnée.
C'est une impressionnante avalanche qui s'est déclenchée, comme on pouvait s'y attendre, ce mercredi soir vers 19h30 à Val-des-Prés avec le redoux. Elle serait partie du Pas de la Fanfare sur la crête du Chalvet. Une avalanche qui a eu lieu sous les yeux de Sylvie Faure-Brac.
Un an après les premiers signes annonciateurs d’un glissement de terrain de grande ampleur (9 millions de mètres cubes de matériaux), le phénomène géologique s’est très nettement accéléré ces deux derniers jours.
Cela a fait un an le 10 avril. Ce jour-là, le glissement de terrain sur le secteur du Pas de l’ours, déjà suivi par les services de Restauration des terrains en montagne (RTM) et du Département des Hautes-Alpes, s’accélérait. C’était le début du casse-tête. La RD 947 dessert les villages de Ristolas et d’Abriès. Environ 9 millions de mètres cubes menacent de s’effondrer. Aujourd’hui, les murets de protection le long de la RD 947 ont cédé. Une partie du mur de soutènement s’est effondrée dans la nuit du 7 au 8 avril, sur une trentaine de mètres de long…